
La démoustication n’est déclenchée qu’en cas de présence simultanée d’un cas d’arbovirose et du moustique tigre. L’objectif est d’empêcher toute chaîne de transmission locale des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika.
Ces opérations de démoustication relèvent de la compétence des Agences régionales de santé et sont organisées de manière ciblée, autour du lieu de résidence du cas d’arbovirose, en lien avec la collectivité concernée. Elles sont réalisées conformément au décret n°2019-258 du 29 mars 2019 relatif à la prévention des maladies vectorielles, et se déroulent pendant la période d’activité principale du moustique-tigre, soit du 1er mai au 30 novembre.
Ces interventions ne doivent pas être confondues avec les démoustications dites « de confort », dont l’objectif est de réduire les nuisances pour les habitants en maîtrisant la prolifération excessive de moustiques - toutes espèces confondues - dans des zones particulièrement propices à leur développement.
Cette foire aux questions concerne uniquement les opérations de lutte antivectorielle menées par l'ARS Île-de-France.
Uniquement lorsque l’ARS évalue un risque de transmission épidémique d’une arbovirose (dengue, chikungunya ou Zika).
Dès lors que les investigations menées confirment la présence simultanée d’une personne en période de virémie, phase pendant laquelle le virus peut être transmis par piqûre de moustique, et de moustiques adultes, une évaluation du risque épidémique est réalisée par l’ARS Île-de-France permettant de statuer sur la nécessité de mettre en œuvre un traitement.
Ce traitement est réalisé dans un périmètre défini (généralement de 150 mètres autour des lieux fréquentés par le malade) et dans le respect de la réglementation environnementale vis-à-vis des points ou cours d’eau (application d’une zone tampon).
Il vise à réduire au maximum le nombre de moustiques adultes, susceptibles d’avoir piqué le malade et donc de transmettre la maladie à d’autres personnes à proximité.
Lorsqu’un cas de dengue, chikungunya ou Zika est diagnostiqué par un professionnel de santé, celui-ci le signale à l’ARS via le dispositif des maladies à déclaration obligatoire (MDO).
Une enquête épidémiologique est alors menée par l’ARS afin d’identifier les lieux fréquentés par le patient lors de sa période de virémie – c’est-à-dire la période pendant laquelle la personne peut transmettre le virus à un moustique en cas de piqûre). En effet, c’est à cette occasion qu’une chaîne de transmission épidémique pourrait se déclencher : si la personne porteuse du virus est piquée par un moustique tigre, ce dernier devient infectant après quelques jours et peut alors contaminer une autre personne en la piquant.

Pour limiter ce risque de transmission, l’ARS Île-de-France fait appel à un opérateur habilité, l’Agence Régionale de Démoustication (ARD), qui réalise des enquêtes sur le terrain afin de rechercher la présence éventuelle de moustique tigre dans les lieux où un risque est identifié.
La lutte contre le moustique tigre appelée « lutte intégrée » combine plusieurs moyens :
La suppression mécanique des gîtes larvaires,
La surveillance,
La communication et la sensibilisation,
Les traitements antilarvaires biologiques, utilisés lorsque les gîtes ne peuvent pas être supprimés,
Les traitements insecticides adulticides, ciblant spécifiquement le stade adulte, sans effet sur les trois autres stades – œuf, larve et nymphe.
Une fois qu’il est installé, il est impossible d’éradiquer totalement le moustique tigre. L’objectif est donc de réduire au maximum la densité de moustiques tigres présents, susceptibles de piquer la personne malade et de transmettre la maladie à d’autres personnes.
Non, vos informations personnelles ne sont pas communiquées. L'identité et l'adresse exacte du cas d'arbovirose sont protégées par le secret médical afin de garantir le respect de la vie privée et d'éviter tout risque de discrimination ou de stigmatisation. Toutefois, l’ARS Île-de-France met en place la démoustication de manière ciblée autour du lieu de résidence du cas, en lien avec la commune, pour empêcher la transmission locale du virus.
À la suite de la déclaration d’un cas de dengue, de chikungunya ou de Zika (maladies à déclarations obligatoires à l’ARS par les professionnels de santé), une enquête épidémiologique est conduite par l’ARS pour identifier les lieux fréquentés par le patient au cours de sa période de virémie.
Une enquête entomologique est ensuite conduite dans ces lieux par l’agence régionale de démoustication (ARD), opérateur mandatée par l’ARS. En cas de présence de moustiques tigres, et si le risque sanitaire est avéré, un traitement est réalisé dans un rayon de 150 mètres autour des lieux fréquentés par le malade. L’ARS et l’ARD se chargent d’informer l’ensemble des acteurs concernés – notamment le maire, le préfet, le Centre antipoison et de toxicovigilance de Paris -CAPTV, etc. - et réalisent avec eux l’information des riverains de la date et des lieux de traitement en amont de l’opération.
Le traitement est réalisé entre 00h et 5h du matin, pendant la période de repos du moustique sur la végétation, pour limiter l’exposition de la population au produit pulvérisé et l’impact pour la biodiversité, en particulier sur les insectes pollinisateurs.
Il est appliqué selon un plan d’intervention validé par l’ARS Île-de-France.
Même si les produits insecticides sont utilisés dans des conditions strictement encadrées et à des concentrations très faibles, il est fortement recommandé d’éviter toute exposition directe en suivant les précautions rappelées dans les réponses aux questions ci-après et diffusées à l’occasion d’un traitement par l’ARS et la collectivité.
Le traitement de démoustication est réalisé par l’Agence Régionale de Démoustication (ARD), opérateur mandatée par l’ARS Île-de-France et spécialisé dans la lutte contre les moustiques.
Le traitement est appliqué par nébulisation, c’est-à-dire une pulvérisation fine de l’insecticide dans l’air, sous forme de minuscules gouttelettes. Cette opération est généralement effectuée depuis un véhicule de type pick-up, équipé d’un appareil appelé pulvérisateur à ultra-bas volume, qui limite fortement la quantité de produit utilisé. Le jet est principalement dirigé vers la végétation, jusqu’à 2 ou 3 mètres, car ce sont les zones de repos du moustique tigre. Dans les endroits difficiles d’accès, les agents de l’ARD utilisent un appareil manuel pour réaliser une nébulisation à pied ce qui permet de traiter plus précisément certaines zones.
Les agents de l’ARD sont des professionnels formés et habilités à manipuler des insecticides dans un cadre professionnel (certificat Certibiocide). Etant directement exposés pendant toute la durée des traitements qu’ils réalisent, ils interviennent avec des équipements de protection individuelle (EPI) spécifiques : combinaison, masque, lunettes de protection, gants, bottes en caoutchouc, casque de sécurité.
Il est à noter que les appareils utilisés peuvent générer une nuisance sonore lors du traitement.
Le produit utilisé s’appelle Aqua K’Othrine®. Il est autorisé par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES), qui évalue et garantit son efficacité et sa sécurité pour l’usage prévu.
Il s’agit d’un insecticide qui agit par simple contact avec les insectes. Sa substance active, la deltaméthrine, est présente en très faible quantité. Ce produit appartient à la famille des pyréthrinoïdes, des substances que l’on trouve couramment dans les sprays et diffuseurs anti-moustiques disponibles en pharmacie et dans le commerce, dans les traitements contre les poux, ou encore dans certains produits antiparasitaires pour animaux de compagnie (chiens et chats).
Ces produits insecticides utilisés ne présentent pas de risques pour la santé aux doses et méthodes d’application utilisées par l’ARD dans le cadre des opérations de démoustication. En effet, les substances actives sont utilisées à faible dose et perdent rapidement en efficacité. Toutefois, ces insecticides peuvent présenter des risques pour la santé humaine si les personnes sont exposées directement aux produits chimiques à des doses importantes.
C’est pourquoi, il est recommandé de :
Ne pas s’exposer directement au nuage de pulvérisation et rentrer chez soi (le traitement est systématiquement interrompu en cas de présence humaine à l’extérieur),
Fermer les portes et les fenêtres et les maintenir fermées pendant 1 à 2 heures après l’intervention (attendre 3 heures avant d’accéder à votre jardin),
Si possible, couper le système de ventilation mécanique.
Certaines personnes peuvent ressentir des picotements au niveau des yeux, du nez ou de la gorge (signes irritatifs bénins) ou développer des réactions allergiques aux produits utilisés. Les enfants, les personnes âgées et les individus ayant des problèmes de santé chroniques pourraient être plus vulnérables aux effets secondaires de la lutte antivectorielle.
Si vous présentez des symptômes tels que des irritations, vertiges, vomissements, démangeaisons ou tout autre signe d’intoxication, vous devez le signaler rapidement le centre antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) de Paris, situé à l’Hôpital Fernand Widal AP-HP dans le 10e arrondissement de Paris au numéro suivant : 01 40 05 48 48. Les médecins de ce centre sont systématiquement informés lorsqu’une démoustication est effectuée pour assurer une prise en charge adaptée en cas de besoin.
L’effet du produit insecticide utilisé contre les moustiques adultes est temporaire et dépend de la durée pendant laquelle les particules restent en suspension dans l'air, généralement de 1 à 2 heures selon les conditions météorologiques. De plus, le produit actif est photosensible, les UV de la lumière du jour vont donc le détruire rapidement sur les surfaces des objets.
En revanche, ce produit a une forte persistance dans l’eau, il est donc conseillé de vider les contenants en eau qui n’auraient pas été ramassés ou couverts avant le traitement insecticide.
Oui, cette substance active est toxique pour tous les insectes. Il peut aussi y avoir un impact sur les organismes aquatiques, les animaux à sang froid, comme les reptiles, amphibiens, poissons, mais aussi sur l'écosystème environnant. C’est pourquoi une distance de sécurité est respectée lors des traitements à proximité de plans d’eau, de zones protégées ou de ruches. Ces zones ne sont pas traitées afin de préserver l’environnement.
Assurez-vous de protéger vos points d'eau et de garder vos animaux à l'intérieur pendant la nuit où le traitement est effectué. Les chats errants devraient naturellement s'éloigner de la zone en raison du bruit des machines et ne sont pas exposés à des risques importants.
Il est ainsi conseillé de :
Rentrer les animaux ainsi que leurs gamelles ou de les éloigner,
Protéger les animaux aquatiques et à sang froid,
Couvrir les bassins, piscines et bacs à sable,
Déplacer ou protéger les ruches.
Malheureusement, il n'existe pas d'insecticide spécifique qui cible exclusivement les moustiques adultes. Cependant, l'effet toxique du produit varie en fonction de l'anatomie de chaque insecte. Le moustique tigre est particulièrement sensible à l'action de ce produit. Cela permet son utilisation à une concentration plus faible que celle qui serait requise pour d’autres insectes.
Si vos ruches sont dans un rayon de 3 km autour du point de traitement de démoustication, il est vivement recommandé de les déplacer hors de cette zone pendant une durée de trois jours. Pour éviter que les abeilles ne retournent à leur emplacement initial, les ruches doivent être placées à au moins 6 km du point de traitement.
Si vos ruches se trouvent à plus de 3 km de la zone de traitement, aucun déplacement n'est nécessaire. Cependant, nous vous conseillons d’inspecter vos ruches la veille du traitement ainsi que dans les jours qui suivent, afin de détecter et signaler tout éventuel changement ou comportement inhabituel des abeilles.
Les signes évocateurs d’une intoxication aigue sont :
Abeilles mortes en grand nombre dans ou devant la ruche,
Ruche vide, avec disparition soudaine des abeilles,
Colonies en dépopulation brutale, avec une reine et peu d’ouvrières,
Abeilles au comportement anormal : tremblements, errance, accrochées aux brins d’herbe.
Avant l’opération (la veille au soir) :
Pensez à rentrer tout ce qui pourrait être exposé au produit : le linge séchant dehors, les jouets des enfants, ainsi que la nourriture ou les ustensiles laissés à l’extérieur.
Mettez vos animaux de compagnie à l’abri (chiens, chats…) et veillez à protéger leurs gamelles.
Couvrez soigneusement les points d’eau comme les piscines, les bassins et les bacs à sable, pour éviter toute contamination. Cette précaution est essentielle pour protéger les poissons, les amphibiens ou les reptiles, sensibles au produit utilisé.
Si vous avez des ruches, il est conseillé de les déplacer temporairement. Si ce n’est pas possible, fermez-les hermétiquement et couvrez-les durant toute la durée de l’opération.
Pendant la pulvérisation et dans l’heure qui suit :
Rentrez chez vous et fermez les fenêtres côté rue pendant le passage du véhicule chargé de la pulvérisation. Laissez-les closes pendant au moins une heure après l’intervention.
Évitez de rester à proximité des machines de traitement et ne vous exposez pas aux aérosols du produit diffusé.
Après l’opération :
Rincez à l’eau les meubles de jardin et les jeux d’extérieur avant de les utiliser à nouveau. Si cela n’est pas possible, il est préférable que les enfants restent jouer à l’intérieur le lendemain du traitement.
Videz les contenants en eau qui n’auraient pas été ramassés ou couverts avant l’opération de traitement.
Attendez un délai de trois jours avant de récolter les fruits et légumes de votre potager. Avant toute consommation, veillez à bien les laver.
Pour limiter la prolifération des moustiques, vérifiez chaque semaine que tous les contenants pouvant retenir de l’eau stagnante (comme les seaux, bidons, pneus, cache-pots...) sont vidés, nettoyés ou recouverts.
L’opérateur régional de démoustication (ARD) informe les habitants au moins 36h avant la démoustication, en distribuant des flyers avec la date et l’heure du traitement, les gestes à adopter avant, pendant et après l’intervention dans toutes les boîtes aux lettres des quartiers concernés et/ou appose une affichette à l’entrée des copropriétés.
Ce flyer comporte également plusieurs conseils pour faciliter les interventions, ainsi l’adresse électronique de l’opérateur en cas de questions.
À noter que pour les cas de Chikungunya, les délais d’incubation et de transmission du virus étant plus courts que pour la dengue ou le Zika, il peut être nécessaire de réduire le délai d’information, afin de réaliser le traitement rapidement et empêcher une transmission locale. Dans ce cas, l’ARS et l’ARD mettent tout en œuvre pour prévenir les riverains dans les meilleurs délais possibles.
Les traitements ne sont déclenchés par l’ARS qu’en cas de risque de propagation épidémique d’une arbovirose (dengue, chikungunya ou Zika). La démoustication est réalisée uniquement autour de lieux qui ont été fréquentés par des personnes malades et où la présence de moustiques tigres a été avérée, dans le cadre strict de la lutte antivectorielle. La surface de traitement est alors limitée à la zone de déplacement du moustique tigre à savoir 150 mètres autour de son lieu de naissance, tout en respectant des distances de sécurité vis à vis des sites à risque (ex : pas d’application à moins de 50 mètres des cours d’eau et plans d’eau).
L'utilisation d'insecticides dans un périmètre restreint et uniquement en cas de risque sanitaire avéré permet de limiter l’apparition de résistances des moustiques tigres à ces produits (qu'ils soient chimiques ou biologiques), garantissant ainsi l'efficacité des traitements d'urgence.
De plus, ces traitements ne sont dans tous les cas pas une solution durable pour réduire la nuisance car ils n’ont aucun effet sur les œufs ni les larves de moustiques. L'objectif est d’éliminer les moustiques adultes qui auraient pu piquer la personne malade et ainsi devenir porteur du virus qu’ils pourraient transmettre à une nouvelle personne en la piquant. Il a été constaté qu’au bout de 10 jours après une démoustication, une nouvelle population de moustiques tigres (sains) apparaît et peut ainsi recoloniser la zone.
Le moyen le plus efficace pour freiner la prolifération du moustique tigre repose sur l’élimination des gîtes larvaires via des gestes simples qui doivent donc être maintenus à une fréquence d’au moins une fois par semaine. Dans la plupart des cas, les lieux de pontes et de développement des larves du moustique-tigre sont situés dans l’habitat privé.
Les traitements sont effectués uniquement dans les zones où un risque réel de transmission du virus a été identifié, afin de protéger votre santé et celle de vos voisins. Ces interventions se déroulent généralement dans les espaces publics, en utilisant les voies de circulation.
Cependant, il peut être nécessaire pour les opérateurs d’accéder à des espaces extérieurs de propriétés privées pour assurer la couverture complète de la zone à traiter. Vous êtes en droit de refuser l’accès à votre propriété, mais le maire peut ordonner la mise en œuvre des mesures nécessaires et faire appel aux forces de l'ordre pour entrer sur votre terrain si cela est requis.
Non, les techniciens de lutte antivectorielle ne rentrent jamais dans les habitations.
Le traitement est pris en charge par l’ARS. En aucun cas il ne vous sera demandé une participation financière.
La dengue, le chikungunya et le zika sont des maladies à déclaration obligatoire, c’est-à-dire qu’elles doivent obligatoirement être déclarées à l’ARS afin que des actions soient mises en place pour éviter notamment la survenue d’un foyer épidémique.
La procédure mise en œuvre permet de limiter la transmission de ces maladies à d’autres personnes, grâce aux opérations de lutte antivectorielle menées contre le moustique-tigre et coordonnées par l’ARS, en lien avec l’opérateur de démoustication (ARD).
L’ARS contacte la commune afin de faciliter la mise en œuvre des actions de lutte antivectorielle et le cas échéant, des actions de démoustication réalisées dans le cadre de cette dernière. Il est notamment attendu que la commune relaie les informations sur la réalisation des opérations et les gestes de prévention auprès de la population.
La démoustication de confort vise à réduire les nuisances engendrées par la présence des moustiques en diminuant leur densité de population dans une zone géographique donnée. Encadrée par la loi n° 64-1246 du 16 décembre 1964, la lutte contre la nuisance relève des compétences du maire de la commune ou du conseil départemental.
Par opposition, la démoustication liée à la lutte antivectorielle ne peut être déclenchée qu’en présence simultanée d’un cas d’arbovirose (dengue, chikungunya ou Zika) et de moustiques tigres et relève de la prérogative exclusive des ARS. La démoustication de lutte antivectorielle est une démoustication ciblée (rayon de 150 mètres) centrée sur le lieu de passage d’un cas d’arbovirose.
Cependant, l’usage répété ou non ciblé de ces insecticides peut favoriser l’apparition de résistances chez les moustiques, en particulier chez le moustique tigre. Il est fortement recommandé de limiter la démoustification de confort pour préserver l’efficacité des traitements LAV en cas de situation à risque épidémique.
En général, une fois installé, le moustique tigre ne peut plus être éradiqué car ses œufs sont pondus dans de multiples gîtes et sont très résistants, même aux conditions très défavorables des périodes hivernales. En revanche, il est possible de freiner sa prolifération en réduisant les lieux de ponte dans son environnement direct.
Plus d'informations : Lutter contre la prolifération du moustique tigre | Agence régionale de santé Ile-de-France