Mise en oeuvre et suivi du plan “canicule” en Île-de-France

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Le Plan Canicule est activé nationalement en France entre le 1er juin et 15 septembre pour prévenir et limiter les conséquences sanitaires d’une vague de chaleur. Retrouvez les informations sur le dispositif porté en Ile-de-France ainsi que les recommandations à destination des acteurs de la santé et du médico-social.

Mise en place du dispositif national pour les vagues de chaleur

Dans le cadre du dispositif ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile), chaque préfet de département élabore un volet spécifique à la gestion sanitaire des vagues de chaleur.
A cet effet, la veille saisonnière est automatiquement activée du 1er juin au 15 septembre. Durant cette période, Météo France établit une vigilance météorologique quotidienne, par département, permettant d’adapter la réponse sanitaire en fonction des risques.

Objectifs du dispositif

•    anticiper l’arrivée d’une canicule,
•    définir et adapter les mesures de prévention et de gestion aux niveaux national et local, sous le pilotage du préfet,
•    protéger les populations, particulièrement les populations vulnérables exposées à un risque sanitaire accru. 
 

Personnes vulnérables

Populations vulnérables à la chaleur

Les populations vulnérables en raison de leur état de santé

Les populations vulnérables en raison de leurs conditions de vie

  • Personnes âgées
  • Femmes enceintes
  • Enfants en bas âge (moins de 6 ans)
  • Personnes souffrant de maladies chroniques
  • Personnes en situation de handicap
  • Personnes prenant certains médicaments qui peuvent majorer les effets de la chaleur ou gêner l’adaptation de l’organisme
  • Personnes précaires, sans abri
  • Personnes vivant en squats, campements,
    bidonvilles et aires d’accueil non équipées
  • Personnes vivant dans des conditions d’isolement
  • Personnes vivant dans des logements mal isolés thermiquement
  • Personnes vivant en milieu urbain dense, à fortiori lorsqu’il y existe des ilots de chaleur
  • Travailleurs exposés à la chaleur, à l’extérieur ou dans une ambiance chaude à l’intérieur
  • Sportifs, notamment de plein air, dont les efforts physiques intenses et prolongés les rendent vulnérables à la chaleur
  • Populations exposées à des épisodes de pollution de l’air ambiant 
  • Détenus

Niveaux de vigilance et mesures associées

Les mesures de prévention s’articulent avec les 4 niveaux de vigilance météorologique de Météo France : 

1.    vigilance verte - veille saisonnière, activée du 1er juin au 15 septembre
2.    vigilance jaune – pic de chaleur ou épisode persistant de chaleur
3.    vigilance orange  - canicule
4.    vigilance rouge  - canicule extrême
 

 

Axes de gestion

•    Protection des personnes vulnérables hébergées en institution (EHPAD, établissements médico-sociaux, établissements de santé),

•    Repérage individuel des personnes vulnérables, via les registres communaux,

•    Alerte, sur la base de l’évaluation biométéorologique de Météo-France et Santé publique France. 

En cas d’alerte, chaque acteur peut se référer à sa fiche action, accessible en bas de page.

•    Solidarité auprès des personnes vulnérables, mise en œuvre grâce au recensement et aux dispositifs de permanence estivale des services de soins et d’aide à domicile et des associations de bénévoles ;

•    Information et communication à destination du grand public, des professionnels et des établissements de santé.

Le ministère chargé de la santé et Santé publique France diffusent des supports d’information auprès du public local, notamment les personnes vulnérables ainsi qu’aux partenaires et relais (médias, associations, collectivités locales…).

Rôle de l’ARS

L'ARS apporte son appui au préfet dans la mise en œuvre du dispositif «canicule», notamment en matière de prévention, de soin et de prise en charge médico-sociale.

Pendant la période estivale, l’ARS Ile-de-France veille à :

•    la préparation et l’alerte des structures sanitaire et médico-sociales, via l’intégration des mesures de gestion spécifiques dans les plans de gestion des tensions hospitalières et situations sanitaires exceptionnelles et les plans bleus,
•    l’organisation de la permanence des soins en médecine ambulatoire,
•    la coordination des capacités d’hospitalisation et de leur adaptation en fonction des niveaux de vigilance,
•    la situation sanitaire des populations,
•    l’appui des structures en cas de défaillance technique.