Les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) Paris 2024 auront lieu du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre. Rassemblant 206 nations, cette 23e édition des Jeux représente le plus gros événement jamais organisé dans notre pays. Les départements de la région Île-de-France sont particulièrement mobilisés dans la préparation, l’organisation et la pérennité des structures et solutions innovantes issues des Jeux.
Une mobilisation nationale et évidemment régionale
L’Etat accompagne la préparation des Jeux par un dispositif spécifique avec la création de la Délégation Interministérielle aux Jeux Olympiques et Paralympiques (DIJOP), dirigée par le préfet Michel Cadot et rattachée à la Première Ministre. Le Comité d’Organisation des Jeux « Paris 2024 », présidé par Tony Estanguet - responsable de la planification, de l’organisation et de la livraison des Jeux - rend compte régulièrement de son action auprès des Comités Internationaux (notamment à l’occasion d’une « Medical Review » pour ce qui a trait aux sujets sanitaires).
80% des 40 sites de compétition sont situés en Île-de-France. Ces sites franciliens sont concentrés sur les départements 75, 93, 92, 77 et 78, mais tous les départements de la région sont concernés du fait notamment de l’implantation de sites d’entraînement. La région Île-de-France se prépare ainsi à recevoir environ 15 000 athlètes dont un tiers de sportifs paralympiques et plus de 10 millions de spectateurs.
Le rôle de l’ARS Île-de-France
Sous l’égide de la DIJOP et du ministère des Solidarités et de la Santé (Secrétariat Général), la mission de l’ARS Île-de-France intervient à deux niveaux : l’organisation sanitaire et la préparation de l’Héritage des Jeux. Son action s’inscrit dans un objectif d’« intégration » des dispositifs mis en place respectivement par Paris 2024 et les services de l’Etat.
L’organisation sanitaire des Jeux
La mission première de l’Agence, en lien avec Paris 2024, est l’organisation et la garantie des soins médicaux pour tous pendant les Jeux.
Ainsi, en matière d’organisation sanitaire, l’ARS :
- vient en appui des organisateurs pour ce qui est de la mise en place des services médicaux sur les sites de compétition, d’entraînement et d’hébergement des athlètes et autres personnes accréditées (y compris pour la création d’une « Polyclinique » au sein du Village olympique) ;
- accompagne les organisateurs dans le choix des établissements de recours (« hôpitaux référents » et de proximité) destinés à accueillir des athlètes, des personnes accréditées et des spectateurs ;
- organise et garantit la continuité des prises en charge en Île-de-France, pour l’ensemble des franciliens et des visiteurs/touristes,
- contribue à la mise en place et à la gestion d’un dispositif de sécurité sanitaire (prévention et gestion des risques sanitaires et environnementaux) sous l’égide de la préfecture de police de Paris (préfet de la Zone de défense et de sécurité de la région Île-de-France),
- met en place des actions de santé publique à l’échelle de la région, en articulation avec le dispositif mis en place par Paris 2024. Ces actions portent sur le champ de la prévention et de la promotion de la santé (ex : lutte contre le tabagisme, santé sexuelle), et sur la surveillance de certaines pathologies (notamment des maladies infectieuses).
« Notre objectif est d’avoir un impact. Nous voulons utiliser ces années avant les Jeux pour développer la place du sport. L’héritage matériel, les infrastructures, c’est bien, mais la finalité c’est de faire bouger les Français. », Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux.
La préparation de l’Héritage des Jeux
Dès la candidature de Paris, l’organisation des JOP a été pensée comme l’occasion d’un changement majeur, sur le temps long, pour tous les Français, notamment en matière de pratique sportive et de santé.
Le plan Héritage - qui comprend les projets qui ont vocation à perdurer au-delà des Jeux - est une opportunité pour donner une impulsion nouvelle aux actions comprises dans les missions de l’Agence.
L’ARS inscrit son action dans le cadre du Plan Interministériel piloté par la DIJOP, en privilégiant notamment :
- la lutte contre la sédentarité, grave problème de santé publique comme le démontre une récente étude de l’ANSES (cf document à télécharger) ;
- le développement des activités physiques et sportives, dans un objectif de réduction des inégalités sociales et territoriales, et en vue de favoriser l’accès des personnes en situation de handicap à la pratique sportive ;
- L’aménagement urbain favorable à la santé et l’adhésion à l’objectif de « durabilité » des Jeux sur un plan environnemental.
