Radicalisation et santé
- La radicalisation n’est pas une pathologie mentale identifiée. Le lien entre radicalisation et santé mentale n’est pas prouvé scientifiquement à ce stade
- Dans la problématique de la radicalisation, trois dimensions relèvent du champ de la santé :
- la prévention : le lien santé se faisant en particulier avec le secteur social
- les prises en charge psychiatrique et /ou psychologique
- l’accompagnement des familles sur le plan psychologique
- Il n’y a pas de dispositions spécifiques liées à la radicalisation qui dérogeraient au secret professionnel
Cadre d'intervention des ARS dans la prévention et la prise en charge des phénomènes de radicalisation (instruction du 08/01/2016)
- Sensibiliser et informer les professionnels et établissements sur les dispositifs mis en place pour la prévention de la radicalisation
- Informer les cellules départementales de suivi sur l’offre existante en santé mentale (cartographie des dispositifs de prise en charge médicaux et médico-sociaux)
- Organiser l’interface entre les services préfectoraux et les structures ou professionnels de santé mentale
- Rappeler les droits et obligations concernant le respect du secret médical et les dérogations possibles
- Diffuser le numéro vert du centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation aux établissements de santé
Modalités de déclinaison de la stratégie territoriale des ARS dans la prévention et la prise en charge des phénomènes de radicalisation (instruction du 02/12/2016)
- Organiser les réseaux territoriaux à partir des référents régionaux et des référents départementaux
- Affiner la cartographie des ressources territoriales pouvant répondre aux besoins des préfectures
- Organiser chaque année une session régionale de sensibilisation à la prévention de la radicalisation
- Jouer un rôle d’interface dans le cadre des études et de la recherche appliquée
- Participer aux dispositifs de prévention en respectant le secret professionnel