Journée mondiale de la douleur : Avoir mal, ce n’est pas normal

Actualité

Chaque douleur mérite une écoute et une prise en charge personnalisée
La douleur n’est pas une fatalité. Qu’elle soit récente ou ancienne, physique ou émotionnelle, toute douleur mérite d’être entendue, évaluée et traitée. Et pour commencer, il est essentiel d'en parler.

Qu’est-ce que la douleur ?

La douleur est une expérience personnelle, physique et émotionnelle, liée à une lésion réelle ou potentielle. Elle peut se manifester sous différentes formes :

  • Sensorielle (physique) – la sensation du corps, comme une brûlure, une pression, une piqûre.
  • Émotionnelle (affective) – la souffrance morale ou l’anxiété qui accompagne la douleur.
  • Cognitive (pensée) – les idées, croyances ou inquiétudes associées à la douleur.
  • Comportementale – les réactions physiques ou attitudes liées à la douleur (fatigue, évitement, isolement…).

Pourquoi est-il important d’en parler ?

Ignorer la douleur, c’est risquer de l’aggraver. Ne pas la prendre en compte peut entraîner :

  • Fatigue, anxiété, isolement
  • Troubles du sommeil ou de l’humeur
  • Altération de la qualité de vie, avec un impact psychologique et social
  • Aggravation de l’état de santé

Parler de sa douleur, c’est déjà commencer à la soigner

Douleur aiguë ou douleur chronique ?

Douleur aiguë

C’est un signal d’alerte, utile et protecteur.
Elle se manifeste de manière soudaine et brève (pulsations, coups, pression…).
Elle doit être soulagée rapidement et la cause identifiée.

Douleur chronique

Elle persiste au-delà de trois mois et altère la qualité de vie.
Souvent diffuse, elle peut se manifester par des brûlures, fourmillements, décharges électriques…
L’objectif est d’améliorer la qualité de vie, réduire la douleur et restaurer l’autonomie.

Une douleur aiguë non traitée peut devenir chronique.

Comment évaluer la douleur ?

L’évaluation de la douleur est une étape essentielle, réalisée avec chaque patient.
Ce que vous dites est précieux : vous êtes acteur de votre prise en charge.

Elle commence par un temps d’écoute :

J’exprime ce que je sens, ce que je ressens, ce que je pense et ce que je fais.

Des outils simples (échelles, questionnaires) aident les professionnels à mieux comprendre votre douleur et à adapter les traitements.

Quelle peut être la prise en charge ?

La prise en charge de la douleur est dépend de chaque situation. Elle peut être :

  • Pharmacologique : médicaments antidouleur adaptés à la situation.
  • Physique : activité physique, kinésithérapie, soins corporels.
  • Psychologique : relaxation, soutien psychologique, thérapies adaptées.
  • N’attendez pas : parlez de votre douleur dès que possible.
  • Un antidouleur, c’est personnel : il doit être adapté à vous.
  • Bien suivre son traitement, c’est mieux se soigner.