L’ARS IDF a proposé au Centre Ressources Francilien du Traumatisme Crânien (CRFTC) la mise en place d’un groupe de travail associant les différentes composantes de la prise en charge des personnes victimes d’un TCCL.
L’objectif était de proposer une organisation innovante, reposant sur une meilleure coordination dans la prise en charge des patients victimes d’un TCCL. Dans le but de prévenir, et si besoin de mieux traiter, l’évolution vers un syndrome post-commotionnel (SPC) persistant.
Le groupe de travail a été mis en place en mai 2017 et s’est réuni à huit reprises sur une période de 18 mois. Il regroupe l’ensemble des parties prenantes susceptibles de prendre en charge des personnes présentant une atteinte crânio-cérébrale légère acquise.
Un sous-groupe de travail « outils » (Annexe 4) a été constitué. Il s'est réuni à douze reprises depuis décembre 2017, et associe les secteurs enfant et adulte avec l’objectif d’harmoniser les outils psychologiques, neuropsychologiques et orthophoniques.
Des expérimentations, des outils d'évaluation et de prise en charge, une évaluation, des bibliographie sont présentés dans ce rapport.
On estime à 37 500 par an le nombre de traumatismes cranio-cérébraux légers (TCCL) en Ile-de-France, soit environ 187 500 TCCL en France par an, bien que ce nombre soit sans doute sous-estimé. Dans la plupart des cas, les patients ayant subi un TCCL récupèrent en totalité quelques jours à quelques semaines après l’événement traumatique. Mais environ 10 à 25 % d’entre eux vont continuer à rencontrer des difficultés, empêchant parfois la reprise de la vie sociale et professionnelle habituelle. Si les symptômes persistent au-delà de 3 mois, on parle de symptômes post-commotionnels persistants, qui peuvent concerner les sphères somatique, cognitive, émotionnelle et/ou comportementale.