

Pour le secteur sanitaire, la parution des textes n’a pas modifié la dynamique de déclaration observée depuis 2012.
En revanche, pour le secteur médico-social, les établissements et services sont soumis à deux types de déclarations différentes : les EIGS et les événements indésirables associés aux soins (EIAS). Si la dynamique globale de signalement perdure, la répartition de ces événements, selon les textes auxquels ils se rattachent, montre une augmentation du nombre d’EIAS qui vient contraster une déclaration moindre d’EIGS.
Aucune déclaration n‘a été enregistrée pour les professionnels assurant les soins de ville.
Concernant le taux d’établissements déclarants, seuls 44% (N=182/417) des établissements de santé et 13% (N=318/2524) des établissements et services médico-sociaux ont déclarés des EIGS entre le 1/01/2012 et le 30 juin 2018.
Il existe donc des marges d’amélioration importantes en termes de culture de la déclaration. La communication et le retour d’information auprès des professionnels sont des leviers non négligeables. Un accompagnement et une conduite du changement s’avèrent nécessaires pour développer et soutenir la culture de la déclaration, qui va de pair avec celle de la qualité et de la sécurité.