
Ces résultats vont conduire à des tensions fortes dans certains services déjà largement sollicités, car ils s’inscrivent dans un contexte global de tension sur la démographie des pédiatres dans la région Île-de-France, qui ne sont pas suffisamment nombreux pour faire face aux besoins.
Dès que le résultat des choix des internes a été connu, les différentes parties prenantes - Agence régionale de santé, doyens, coordination de médecine générale, coordination de pédiatrie, syndicat d’internes de médecine générale, fédérations et AP-HP, responsables des services de pédiatrie - ont organisé en urgence une réunion qui s’est tenue lundi soir pour identifier des solutions visant à faire face à cette situation préoccupante.
Plusieurs pistes de solutions ont été identifiées. Elles reposent sur l’organisation d’une réponse globale à l’échelle des groupements hospitaliers de territoire avec l’appui de l’AP-HP. Répondre à la situation va nécessiter une mobilisation collective et une solidarité des services entre eux. L’Agence régionale de santé, les Universités, le syndicat des internes de médecine générale et les établissements ont indiqué leur complète mobilisation en soutien à ces différentes actions. À la fin de la semaine, un bilan des perspectives issues des différents leviers qui ont été identifiés sera effectué.
L’ARS et la conférence des doyens en santé d’Île-de-France suivent avec beaucoup de vigilance ce dossier et mettront tout en œuvre pour assurer la meilleure couverture de soins pédiatriques dans la région Île-de-France au cours de l’hiver prochain.